Today 3 FEMEN activists armed with extinguishers and wearing firefighter clothes went to the Minister of Armies in Paris to denounce multiple rape.
Ten years ago, “Julie”, a young and vulnerable girl, was raped during years by 22 firemen.
Primarily, they were called to help her, but soon they began a long sexual abuse of raping her during years.
Finally she filed a complaint against them.
After 8 years of investigation, patriarchal justice now decided that it wasn’t rape, as if she gave her consent. How a can a 12-15 years old girl consent to be raped by more than twenty men?
FEMEN denounce sexual assault of women and partiarchal justice !
AU FEU AU VIOL!
Il y a 18 mois, #FEMEN dénonçait le calvaire d’une jeune femme, « Julie », qui, depuis 10 ans, accuse une vingtaine de pompiers de l’avoir violée de nombreuses fois.
Mais après 8 ans de procédures, le parquet a finalement requis, en juillet, de requalifier les faits pour “atteintes sexuelles sur mineure de – de 15 ans”.
Selon la justice française, cette jeune femme âgée de 12 à 14 ans pendant les faits, aurait donc consenti à ces rapports forcés.
3 activistes FEMEN habillées en sapeurs-pompières munies d’extincteurs et de pancartes sont allées éteindre l’incendie dévastateur qu’ont allumé ces soldats du feu devant le Ministère de l’Armée.
En parallèle de l’enquête,
#FEMEN se pose de nombreuses questions et exige des réponses de la part des différents ministères concernés.
Pourquoi lors de la plainte de « Julie » déposée en août 2010, aucun de ses présumés violeurs n’a été convoqué ?
Pourquoi l’Etat Major a t-il étouffé et caché la plainte malgré une enquête interne diligentée et la convocation des présumés coupables ?
Pourquoi la justice n’a toujours pas saisi les téléphones et les ordinateurs des 17 prévenus pour instruire l’affaire ?
Et pour les 3 autres pompiers mis en examen, pourquoi n’avoir fouillé leurs cartes SIM qu’à partir du dépôt de plainte ?
Pourtant tout corrobore la version de la jeune victime.
Elle clame qu’elle a été violée en réunion contre son gré et malgré une photo retrouvée dans le téléphone d’un de ses tortionnaires, la justice rejette la qualification aggravée de viol.
FEMEN refuse que la justice consume les femmes en minorant un crime et réclame, post #MeToo, une peine exemplaire pour ces soldats du feu qui ont détruit « Julie ».
Nous interpellons aussi le Ministère pour réclamer un seuil irréfragable de non-consentement pour protéger les mineurs-e de moins de 15 ans.
« Julie », nous sommes à tes côtés pour jouer de l’extincteur et dénoncer avec toi l’impunité dont jouissent tes agresseurs.
NON À LA JUSTICE QUI CONSUME LES FEMMES !
#SexualAssault #Rape #TimesUp #Feminism #Consent #Activism #Partriarchy #Justice
photographer: Maya Angelsen
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